Manger plus tôt pour protéger son cœur ?

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Étude révèle un lien entre les heures des repas et les maladies cardiovasculaires

Une récente étude menée par des chercheurs de l’Équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle et de l’Institut de santé globale de Barcelone a révélé une association entre les heures des repas et le risque de maladies cardiovasculaires. Ces résultats pourraient permettre de formuler des recommandations plus optimales en matière d’alimentation et de prévention de telles maladies.

Des études antérieures avaient déjà établi que les horaires de prise des repas pouvaient influer sur la santé métabolique des animaux. Afin de déterminer si ces résultats étaient également applicables à l’être humain, les chercheurs ont exploité les données de la cohorte NutriNet-Santé, incluant plus de 100 000 personnes suivies de 2009 à 2022.

Les résultats ont fait apparaître qu’un décalage d’une heure pour le premier repas augmentait le risque de maladies cardiovasculaires de 6%. De la même manière, un délai d’une heure pour le dernier repas était associé à une augmentation de 8% du risque de maladies cérébrovasculaires. En revanche, une augmentation d’une heure du jeûne nocturne était liée à une diminution de 7% du risque de maladies cérébrovasculaires.

Les effets cumulatifs suggèrent qu’une durée de jeûne nocturne plus longue avec un premier repas pris de façon précoce serait bénéfique pour la santé cardiovasculaire. De plus, les chercheurs ont constaté que le risque de diabète de type 2 diminuait si la première prise alimentaire avait lieu avant 8 heures du matin.

L’importance de l’heure du premier repas pourrait être expliquée par les variations physiologiques liées au rythme circadien et aux horloges biologiques. Les associations observées étaient plus fortes chez les femmes, bien que des différences liées à l’âge et au sexe aient été constatées.

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Les chercheurs souhaitent désormais approfondir leurs analyses en évaluant les liens avec d’autres marqueurs et en étudiant le rôle du microbiote intestinal. Ils prévoient également d’analyser les trajectoires des rythmes alimentaires en fonction de l’âge et d’autres moments clés de la vie, ainsi que de déterminer le meilleur moment pour certains types d’apports en macronutriments.

Ces recherches pourraient permettre de formuler des recommandations plus précises en matière d’alimentation, et ainsi contribuer à la prévention des maladies cardiovasculaires. Il est important de rappeler que l’alimentation joue un rôle majeur dans notre santé globale, et que des habitudes alimentaires saines peuvent prévenir l’apparition de maladies cardiovasculaires.

Valère Paget

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