La relance Covid d’automne n’est recommandée qu’aux groupes « à risque » en France

La relance Covid d’automne n’est recommandée qu’aux groupes « à risque » en France

L’autorité sanitaire française a précisé sa position sur les rappels Covid-19 pour 2023 et elle contient ses recommandations de rappel de vaccination à l’automne uniquement pour les personnes jugées à risque de contracter une forme grave du virus.

Les recommandations seront parallèles et similaires à celles du vaccin contre la grippe saisonnière.

La nouvelle recommandation de « vivre avec le Covid-19 » a été esquissée par la Haute Autorité de santé (HAS) et confirmée dans un communiqué du 24 février dans lequel elle publie de nouvelles recommandations vaccinales.

C’est la première fois que la HAS, autorité indépendante dont les conclusions ne sont pas contraignantes mais suivies par l’administration en général, ne recommande plus l’utilisation des rappels pour la population générale.

L’assouplissement de la politique est le premier

L’assouplissement de la politique est dû au fait que la variante Omicron est considérée comme une forme moins grave de Covid.

Alors que la HAS ne recommande plus de vaccination contre le Covid-19 dans le grand public, elle souligne « l’importance de permettre à toute personne qui demande un rappel d’en recevoir un et aussi qu’il soit délivré gratuitement ».

« Actuellement, seules des sous-variantes de la famille Omicron circulent avec des conséquences limitées sur la santé », a déclaré Elizabeth Buffett, présidente du comité technique de vaccination à la HAS. « Tant qu’il y aura une faible circulation d’un virus vaccinal à faible virulence, une stratégie vaccinale ne devrait pas cibler la population générale.

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« Le virus qui circule aujourd’hui en France n’est plus vraiment dangereux pour la population générale et nous devrons vivre avec d’une manière ou d’une autre, donc nous ne prendrons aucune mesure particulière, sauf pour les personnes qui ont des risques particuliers », a ajouté Dr Buffett.

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À qui est-il recommandé de faire une injection de rappel ?

La campagne de vaccination d’automne ciblera les personnes considérées comme à haut risque de la variante Omicron.

Les voici:

– Personnes de plus de 65 ans

– Les personnes présentant des comorbidités et les personnes de leur entourage ou en contact régulier avec elles, y compris les professionnels des secteurs sanitaire, médico-social (tout âge).

– les femmes enceintes

La HAS recommande également une piqûre de rappel au printemps pour les personnes de plus de 80 ans, et les personnes immunodéprimées et donc à risque de contracter la maladie.

Une étude récente menée en France par EPI-PHARE (groupement d’intérêt scientifique formé par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé et la Caisse nationale d’assurance maladie) affirme que les injections de rappel réduisent de 82 % le risque d’hospitalisation pour la première deux. mois après la dernière injection et de 52 % pendant les neuf mois suivant le vaccin.

Cette nouvelle dose est recommandée au moins six mois après la dernière dose ou blessure, quel que soit l’âge de la personne ou le nombre de renforçateurs précédents.

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Concernant la sélection des vaccins, la HAS recommande l’utilisation de vaccins bivalents à ARNm adaptés à Omicron, quels que soient les vaccins précédemment administrés.

Une infection passée est une meilleure protection qu’un vaccin

D’autres recherches sur Covid révèlent que les infections précédentes protègent au moins aussi bien que le vaccin et durent plus longtemps, laissant espérer que les futures vagues de Covid entraîneront une baisse des niveaux d’hospitalisations.

Les résultats de l’une des plus grandes études sur la gestion de la pandémie ont été publiés le 16 février.

« Même si l’infection confère une protection qui diminue avec le temps, le niveau de protection (…) apparaît comme prolongé voire plus long que celui conféré par la vaccination », rapporte la revue médicale The Lancet.

La comparaison est basée sur les vaccins à ARN messager Pfizer BioNTech et Moderna, qui font partie des vaccins les plus efficaces contre le Covid et mènent des campagnes de vaccination dans de nombreux pays occidentaux.

L’article, publié dans The Lancet, est d’une ampleur inédite : il rassemble une soixantaine d’études préexistantes, avec plusieurs années de recul qui prennent notamment en compte l’apparition de la variante Omicron fin 2021.

immunité hybride

Les résultats n’indiquent pas que la vaccination n’est pas nécessaire si vous êtes déjà infecté. Ils suggèrent qu’un « hybride » de vaccination et d’infection donne la meilleure forme d’immunité car de plus en plus d’individus sont « vaccinés et malades au moins une fois ».

« A long terme, la plupart des infections surviendront chez des personnes bien protégées contre les formes graves de la maladie, soit d’une infection antérieure, soit d’une vaccination, soit des deux », ont déclaré les chercheurs à The Lancet. Ils ont conclu que ces résultats laissent espérer que les futures vagues de Covid-19 entraîneront une baisse des niveaux d’hospitalisations.

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