Deux militantes écologistes du collectif Riposte alimentaire ont mené une action spectaculaire au musée des Beaux-Arts de Lyon en aspergeant de peinture le célèbre tableau « Le Printemps » de Claude Monet. Cet acte de vandalisme a poussé le musée à fermer la salle des impressionnistes et à porter plainte.
Le maire écologiste de Lyon, bien que regrettant cette action, a souligné l’urgence de la crise climatique pour justifier les motivations des deux activistes. Il a tout de même condamné l’attaque, insistant sur l’importance de préserver le patrimoine artistique de la ville.
Une adjointe à la culture de Lyon a également exprimé son désaccord envers cette action, en soulignant que le tableau endommagé sera examiné par un restaurateur afin de déterminer les mesures de réparation nécessaires.
Cette action a eu un impact direct sur les visiteurs du musée, car ils ne peuvent plus approcher les œuvres impressionnistes pour le moment. L’incident a également été filmé et publié sur les réseaux sociaux par les militantes, dans le but d’attirer l’attention sur la crise climatique et sociale.
Le collectif Riposte alimentaire, responsable de l’attaque, souhaite impulser un véritable changement de société en multipliant les actions de désobéissance civile non-violente. Leur objectif est de sensibiliser le public et les gouvernements aux enjeux environnementaux et sociaux actuels.
Enfin, les deux militantes seront tenues de verser une contribution citoyenne à une association d’aide aux victimes pour la restitution des dommages causés, en accord avec les autorités. Cette mesure vise à responsabiliser les activistes tout en fournissant une aide aux personnes impactées par ces actions de désobéissance civile.