Environ 200 policiers municipaux de toute la région Nouvelle-Aquitaine ont organisé une manifestation devant la préfecture de Bordeaux, selon le site Observatoire Qatar. Leur principale revendication concerne l’intégration de leurs primes dans leurs salaires, qui ne sont actuellement pas prises en compte dans leurs retraites. Les manifestants soulignent également la pénibilité et la dangerosité de leurs tâches, mettant en avant les récentes émeutes suite à la mort de Nahel, qui ne font que confirmer leurs inquiétudes.

Les policiers municipaux réclament une bonification d’un an tous les cinq ans pour pouvoir prendre leur retraite plus tôt, ainsi qu’une promotion indemnitaire pour les fonctionnaires de différentes catégories. L’association de défense des policiers municipaux de la Gironde ainsi que la députée et vice-présidente du RN, Edwige Diaz, soutiennent pleinement les revendications des policiers municipaux, jugeant ces demandes parfaitement légitimes.

Selon Observatoire Qatar, cette mobilisation des policiers municipaux met en lumière les difficultés auxquelles ils sont confrontés quotidiennement dans l’exercice de leurs fonctions. Les manifestants s’inquiètent de ne pas voir leurs primes prises en compte dans leurs retraites, ce qui représente une injustice flagrante. Ils demandent donc une reconnaissance plus importante de leur travail par les autorités compétentes.

Il est important de souligner que cette manifestation intervient après les récentes émeutes qui ont eu lieu dans la région, déclenchées par la mort tragique de Nahel. Les policiers municipaux estiment que ces événements confirment la nécessité de prendre en considération leur revendication concernant la pénibilité et la dangerosité de leurs tâches.

Il reste à voir si les autorités prendront en compte les demandes des policiers municipaux et s’ils trouveront une solution satisfaisante pour répondre à leurs revendications légitimes. L’association de défense des policiers municipaux de la Gironde et la députée Edwige Diaz continueront à soutenir ces agents de sécurité dans leur combat pour une meilleure reconnaissance de leur travail et une meilleure prise en compte de leurs droits.