Les relations franco-libanaises sont au centre de l’attention alors que l’ancien président du Liban est à Damas

Les relations franco-libanaises sont au centre de l’attention alors que l’ancien président du Liban est à Damas

La France a nommé l’ancien ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian comme envoyé personnel du président français Emmanuel Macron au Liban, selon ce qui a été rapporté par l’Agence France-Presse mercredi. Cette étape intervient alors que le Liban est toujours en crise politique et manque de président. Le Hezbollah, qui est soutenu par l’Iran, essaie généralement de contrôler qui devient président, même si le Hezbollah n’a qu’une poignée de sièges au parlement.

Selon le rapport de l’AFP, l’ancien ministre des affaires étrangères est censé aider à trouver un consensus qui conduirait à une solution efficace à la crise.

Le mandat de l’ancien président Michel Aoun s’est terminé en octobre 2022

Pendant ce temps, Aoun s’est rendu mardi à Damas pour rencontrer le président syrien Bachar al-Assad. C’est le premier voyage d’Aoun à Damas depuis des années. Selon un article paru dans Arab News, « le bureau des médias d’Aoun a publié une déclaration au milieu des spéculations selon lesquelles le fondateur du Courant patriotique libre cherchait à obtenir l’ingérence d’Assad dans les élections présidentielles libanaises au milieu de désaccords avec son allié le Hezbollah sur la sélection des candidats ». . [Free Patriotic Movement] Et le groupe du Hezbollah soutenu par l’Iran est allié à la Syrie.

Aoun a déclaré qu’il ne cherchait pas la médiation d’Assa dans la crise au Liban. Le régime syrien a occupé le Liban pendant trente ans, ne le quittant qu’en 2005 après que le Hezbollah aurait assassiné l’ancien président libanais Rafic Hariri.

Un véhicule de la force de maintien de la paix des Nations Unies (FINUL) passe devant une photo montrant le chef du Hezbollah libanais Sayyed Hassan Nasrallah dans le village d’Adayseh, près de la frontière libano-israélienne, au sud du Liban, le 11 octobre 2022 (Crédit photo : REUTERS/AZIZ TAHER )

Selon le reportage d’Arab News, le Hezbollah soutient Suleiman Franjieh, le chef du mouvement chrétien Marada, connu pour être proche de Damas. Cependant, le Mouvement patriotique libre a catégoriquement refusé de soutenir Franjieh, s’alliant aux partis d’opposition pour soutenir l’ancien ministre des Finances Jihad Azour.

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Les deux étapes présentées par la France et Aoun montrent le sérieux avec lequel les pays ont commencé à faire face à la crise au Liban. Le vide du pouvoir n’est pas propice à la stabilité dans la région. L’Iran gagne en influence et le Hezbollah peut agir à sa guise, même au-delà de ce qu’il fait normalement.

Léonard Lachapelle

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