La France veut répondre aux besoins d’investissements verts du Bangladesh

La France veut répondre aux besoins d’investissements verts du Bangladesh

Le directeur exécutif de l’Agence française de développement (AFD), Philippe Orléange, a déclaré que la France, qui possède une expérience et une expertise dans la lutte contre le changement climatique, souhaite répondre aux besoins de financement du Bangladesh en accordant des prêts à des conditions favorables de l’Agence française pour les investissements verts et en soutenant le gouvernement dans la résolution des problèmes liés au climat. .

Avec le reclassement du statut de pays moins avancé (PMA) et le développement économique « rapide » du Bangladesh, le gouvernement recherche des investissements massifs en capital tout en faisant face à des problèmes environnementaux et au changement climatique sans précédent, a-t-il déclaré à l’Union National Bank dans une interview exclusive.

Au cours de sa récente visite de deux jours, la mission la plus médiatisée de l’AFD à ce jour, Orléang a reconnu la coopération croissante entre l’agence et le Bangladesh au cours de la dernière décennie.

L’Ambassade de France à Dhaka et le bureau de l’AFD à Dhaka ont organisé une visite au Bangladesh du Directeur Exécutif en gardant à l’esprit la taille de la population du pays qui est importante pour un partenaire au développement.

Orliang, qui a tenu une réunion avec les secrétaires aux finances et aux relations extérieures du gouvernement du Bangladesh (GoB) et le gouverneur de la Banque du Bangladesh le même jour, a déclaré que le portefeuille du Bangladesh est d’environ 1,4 milliard d’euros.

Les financements de l’AFD au Bangladesh ont presque triplé au cours des trois dernières années (1,4 milliard d’euros au total ont été engagés depuis 2012).

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« Nous avons signé avec le gouvernement des prêts et des subventions d’une valeur de 543 millions d’euros au cours des deux dernières années (2021 et 2022). Il a été convenu avec le gouvernement que l’Agence française de développement engagera environ 300 millions d’euros par an dans les années à venir », Orléange a dit.

Les banques publiques de développement et les institutions financières de développement jouent un rôle clé dans la réalisation de projets durables et de qualité, en tenant compte des besoins des pays partenaires et en garantissant des avantages durables aux communautés locales, dans le contexte spécifique de la région Indo-Pacifique.

Il y a en effet urgence, a déclaré Orléange, de reconnaître que parmi les défis auxquels est confrontée la région indo-pacifique, la durabilité n’est pas moins urgente et stratégique que l’agenda sécuritaire.

Répondant à une question, Philippe a bien sûr déclaré que l’AFD avait entamé une due diligence dans le cadre du projet Blue Economy visant à améliorer la capacité de recherche du Bangladesh Ocean Research Institute (BORI) en acquérant un navire de recherche océanographique de pointe.

Il a déclaré que l’objectif est d’aider BORI dans les campagnes océanographiques physiques et chimiques, la cartographie sous-marine, l’échantillonnage géologique, la biologie marine ou l’évaluation des ressources halieutiques.

En matière d’énergie verte, l’Agence française de développement, en collaboration avec l’Union européenne, soutient la Dhaka Power Distribution Company (DPDC) pour renforcer son réseau de distribution en l’étendant et le rénovant, et en exploitant à titre expérimental la technologie des réseaux intelligents.

« L’Agence française de développement a récemment manifesté son intérêt pour le financement de centrales solaires photovoltaïques et espère le concrétiser bientôt », a déclaré Orliang.

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L’AFD est également impliquée dans l’initiative de l’UE intitulée « Bangladesh Green Energy Transition », pour engager un dialogue politique avec le ministère de l’Énergie, de l’Énergie et des Ressources minérales et en particulier avec la Bangladesh Sustainable and Renewable Energy Development Authority (SREDA).

Répondant à une question, Orléange a indiqué que le groupe AFD comprend une filiale appelée Proparco, qui traite exclusivement avec le secteur privé.

Proparco est actif au Bangladesh avec un portefeuille en croissance dans les secteurs du textile et de l’énergie (135 millions de dollars US engagés dans plus de 7 projets depuis 2013). Les activités de Proparco sont suivies depuis le bureau régional de Delhi, avec des visites et des missions régulières pour voir l’évolution sur le terrain.

L’Agence française de développement finance le secteur privé et les industries par l’intermédiaire d’institutions financières publiques.

Actuellement, l’AFD finance trois lignes de crédit auprès de Bangladesh Bank, IDCOL et BIFFL qui visent à financer des investissements d’entreprises privées qualifiées.

Ces investissements doivent démontrer des économies d’énergie (efficacité énergétique) ou la production d’énergie verte à partir de sources d’énergie renouvelables, ou pour améliorer la sécurité et l’hygiène des travailleurs.

Jacinthe Poulin

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