Des subventions allant jusqu’à 80 000 € sont disponibles pour ouvrir des magasins dans la France rurale

Des subventions allant jusqu’à 80 000 € sont disponibles pour ouvrir des magasins dans la France rurale

Des subventions allant jusqu’à 80 000 € sont proposées aux personnes qui ouvrent de nouveaux magasins dans les zones rurales à partir d’un budget de 12 millions d’euros en 2023.

L’agence de statistiques Insee a constaté que 21 000 communes, soit environ 62% du nombre total en France, n’ont pas de commerces.

En 1980, seulement 25% étaient sans magasins.

La jeune ministre des finances chargée du commerce, Olivia Grégoire, a déclaré que l’objectif immédiat du gouvernement était d’ouvrir 1 000 magasins dans les communes où il n’y en a plus.

« Nous le ferons de manière simple, efficace et éprouvée, en nous rapprochant au plus près des besoins identifiés sur le terrain », a-t-elle promis.

Les commerces qualifiés doivent être implantés soit dans les villages, soit itinérants, comme les épiciers ambulants, les bouchers et les poissonniers qui faisaient autrefois partie de la vie rurale.

La priorité sera donnée aux magasins d’alimentation.

Les affaires rurales relèvent d’un autre ministère, et son ministre délégué, Dominique Faure, a déclaré: « Ce fonds de 12 millions d’euros permettra aux collectivités locales et à leurs partenaires de développer rapidement des magasins multiservices. »

La subvention a reçu un accueil mitigé de la part du président de l’Association des maires de France, Michel Fournier, commerçant de campagne.

« C’est bien que le gouvernement se soucie de ses services aux zones rurales », a-t-il déclaré.

« Mais mon inquiétude est que cela n’aide pas les magasins établis, et beaucoup d’entre eux ont des difficultés. »

Il y a eu un certain nombre d’initiatives dans les zones rurales pour encourager l’ouverture de magasins.

Or, l’ancien Conseil général de la Charente a estimé que les trois quarts des commerces qu’il a contribué à ouvrir ont échoué dès la première année.

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Les principales raisons invoquées étaient les taxes élevées à payer pour l’inscription à la Chambre de commerce, les cotisations Urssaf et les frais d’assurance maladie.

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