Dans la bulle française de la mode et de la technologie

Dans la bulle française de la mode et de la technologie

Vestiaire Collective, la plateforme de revente de luxe créée par Faber en 2008 et désormais valorisée à plus d’un milliard d’euros, est l’une des grandes réussites de la France, notamment la cession d’une participation de 5% au groupe de luxe Kering début mars. Aux côtés de Kering, la société d’investissement américaine Tiger Global Management a également participé au dernier tour de table de 178 millions d’euros de Vestiaire Collective.

LVMH est désormais dans ce qu’il appelle la «Saison 5» de l’incubateur La Maison des Startups, qui parraine environ 25 startups par saison, soit 50 par an. Un exemple typique est Cleed, qui fournit des robots de discussion personnalisés en marque blanche utilisant l’intelligence artificielle. Au total, 160 accords ont été signés depuis l’ouverture de La Maison des Startups en 2018, dont 60 entre mai et août 2020. Et qu’est-ce qui définit Paris? «Proximité de maisons de luxe», précise Roche-Grenet.

Les partenariats se déroulent à une vitesse étonnante. Kering envisage de s’associer à La Caserne, un futur incubateur dédié à la mode durable. Richemont est partenaire fondateur de la marque Plug and Play et de l’incubateur de distribution à Paris.

Depuis début 2020, la banque d’investissement française Bpifrance (créée en 2012) dispose d’un fonds de 100 millions d’euros pour investir dans les industries créatives technologiques, y compris les technologies de la mode, y compris les investissements de Bpifrance dans Tekyn et Arianee. Cet engagement à investir s’inscrivait dans un paquet de mesures promis lors de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron en 2017. «Il y a une ambition globale pour Bpifrance d’injecter plus de moyens dans les industries créatives, ce que nous appelons le plan French Touch», précise Le Mintier. « L’économie française, la compétitivité et le rayonnement sont en jeu. Paris a une réelle légitimité en termes de créativité. »

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Au total, Bpifrance a injecté environ 1,45 milliard d’euros dans les industries culturelles et créatives, dont 492 millions d’euros pour la mode en 2020. Des chiffres similaires pour l’année précédente étaient de 1,23 milliard d’euros au total et 340 millions d’euros pour la mode. Bpifrance a soutenu des marques de mode telles que Ami et Officine Générale ainsi que Vestiaire Collective et Launchmetrics.

Écosystème mondial

Le moteur d’investissement est arrivé au bon moment. «La France était à la traîne», déclare Céline Libby, une des premières passionnées de la technologie de la mode qui a cofondé Fashion Capital Partners en 2013. «Pendant longtemps, j’ai eu des projets principalement des États-Unis, du Royaume-Uni, d’Allemagne et de la Grande Asie … Des événements comme Luxury Forward, les incubateurs de mode à Paris et la transformation numérique des industries de la mode ont vraiment a contribué à l’émergence d’un écosystème pour les startups. La pandémie actuelle et les changements radicaux des comportements de consommation.  » [helped] Pour créer des opportunités massives pour les start-up afin de bouleverser les business models traditionnels. »Parmi les fonds Lippi: Luxury Tech Fund, Cuir Invest for Materials et Provoke Ventures, un nouveau fonds dédié à la beauté, au bien-être et à l’innovation.

Jacinthe Poulin

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