Une nouvelle génération participe au plus ancien festival de danse hip-hop de France

Une nouvelle génération participe au plus ancien festival de danse hip-hop de France

C’est une nouvelle ère pour le plus ancien festival de danse hip-hop de France. L’an dernier, Suresnes Cités Danse a fêté ses 30 ans ainsi que le départ à la retraite de son fondateur, Olivier Meyer.

Son successeur, Caroline Oxley, connaît bien la maison : depuis 2019, elle est secrétaire générale (et désormais directrice) du théâtre dans lequel se déroule le festival, dans la banlieue parisienne de Sures. Pour l’instant, je m’en tiens sagement à la formule du festival : des grandes premières dans la grande salle et une programmation mixte réservée aux artistes émergents sur une seconde scène plus petite.

Malheureusement, la première facturation hybride de l’année a apporté du travail non développé, mais la programmation n’était pas le problème. Après une grave blessure au cou du danseur-chorégraphe Hugo Siona, lui et sa partenaire de scène Natalie Foquette n’ont pas pu terminer leur première prévue, Kairos; Au lieu de cela, ils ont montré un extrait de 10 minutes. Ses remontées en spirale se font en douceur, avec des notes de subtilité vers la fin.

Solo Nicolas Sannier résidence, en revanche, a faibli après un bon départ. Sannier est adepte de l’acrobatie – il peut se suspendre horizontalement à un mât chinois et tourner sur des roues Cyr – et il se sentait destiné à mettre en valeur ces deux techniques.

Photo de Mehdi Karkoush © Julien Benhamou

Ce qui est dommage, car l’image initiale de lui dormant sur une chaise, seulement pour qu’une lampe brillante remplace sa tête cachée, avait une qualité surréaliste qui promettait beaucoup. Son travail aérien autour de la chaise, à l’aide de câbles invisibles, crée alors une atmosphère onirique. Un arc dramatique plus fort et une partition moins subtile auraient aidé à le maintenir.

Suresnes Cités Danse a fait son entrée plus facilement sur la grande scène avec Mehdi Karkoush La peinture. Karkosh, 36 ans, est le nouveau wonder boy de la danse française. Son ascension s’est accompagnée de vidéos de clôture virales et ce mois-ci, il a été nommé à la tête de l’un des centres chorégraphiques nationaux français à Créteil.

Le style de Karkoush se caractérise par une fluidité aisée et laisse place à l’individu, mais La peinture Cela indique également l’intérêt pour une composition précise. Un panneau montre des danseurs entrant et sortant à l’unisson dans des motifs nets et symétriques. Ailleurs, ils essaient d’utiliser les émotions pour le volume, le rire puis la rage tout en déplaçant des chaises de forme rectangulaire.

La peinture C’est un retour aux sources depuis que Karkoush a grandi à Surenes, et c’est censé être une autre sorte de famille : ses danseurs. À maintes reprises, le groupe se réunit pour des photos de famille, avec une danseuse plus âgée, Amy Swanson, servant de mère. La chorégraphie ne relie pas les points entre ces relations et les scènes plus abstraites, mais c’est un effort sérieux. A Suresnes Cités Danse, la relève est clairement arrivée.

★★★ ☆☆

au 5 février theatre-suresnes.fr

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Léonard Lachapelle

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