Une équipe de scientifiques du Qatar et des États-Unis a récemment étudié la possibilité de transmission du virus chez les personnes infectées par le SRAS-CoV-2, infectées ou ayant pénétré le vaccin. Les résultats montrent que les individus non vaccinés avec une infection primaire sont 50% plus susceptibles de transmettre l’infection que les individus vaccinés avec une infection pénétrante. L’étude est actuellement disponible sur medRxiv* Serveur de prépresse.
Contexte
Les vaccins contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) actuellement lancés dans le monde ont montré une forte efficacité protectrice contre l’infection par le SRAS-CoV-2 et les symptômes du COVID-19. Cependant, de plus en plus de preuves suggèrent que les vaccins ne peuvent pas toujours induire une immunité stérile contre les infections causées par de nouvelles variantes virales. Bien que de multiples infections par pénétration vaccinale aient été identifiées dans de nombreux pays, il reste incertain si ces cas sont suffisamment contagieux pour transmettre le virus à d’autres. Dans ce contexte, il est généralement admis qu’une réduction induite par le vaccin de la réplication virale et de la charge virale subséquente conduit à une élimination plus rapide de l’infection et à un potentiel plus faible de transmission du virus.
Dans la présente étude, les scientifiques ont étudié l’effet de la vaccination sur la transmissibilité du virus en comparant les charges virales chez les individus vaccinés atteints d’infections chroniques et les individus non vaccinés atteints d’infections primaires. En outre, ils ont étudié l’effet d’une infection antérieure sur la réinfection chez des individus non vaccinés. À cette fin, ils ont comparé les charges virales chez des personnes infectées par le SRAS-CoV-2 ou une infection primaire.
étudier le design
En tant que mesure de la charge virale, les scientifiques ont analysé les valeurs seuil du cycle PCR pour 384452 individus avec une infection primaire, 1695 avec une réinfection, 4777 avec une infection pénétrante BNT162b2 (Pfizer/BioNTech) et 306 avec l’ARNm-1273 (Moderna) pénétrant infections.
Une infection par pénétration BNT162b2 s’est produite chez 0,61 % de la population complètement vaccinée, et une infection par pénétration d’ARNm-1273 s’est produite chez 0,09 % de la population complètement vaccinée.
Notes IMPORTANTES
De toutes les infections confirmées par PCR, les infections pénétrantes chez les individus immunisés ou précédemment infectés ont montré des charges virales plus faibles que les infections primaires chez les individus non immunisés. Plus précisément, la charge virale était plus faible chez les individus non immunisés avec une réinfection, suivie d’une infection à ARNm-1273 et BNT162b2 compromise, respectivement.
Des résultats similaires ont été obtenus dans des analyses qui n’incluaient que des infections diagnostiquées au hasard. Cependant, en limitant l’analyse aux seules infections occasionnelles, la charge virale la plus faible a été observée dans l’infection pénétrante à l’ARNm-1273, suivie par l’infection pénétrante BNT162b2 et l’infection séquentiellement. Notamment, de toutes les surinfections à l’ARNm-1273, très peu étaient asymptomatiques.
Valeurs RT-qPCR Ct dans les infections au SRAS-CoV-2 diagnostiquées au hasard (asymptomatiques). Distribution de ces valeurs de Ct dans les six comparaisons par paires entre l’infection primaire chez les individus non vaccinés, la réinfection chez les individus non vaccinés, l’infection par percée du vaccin BNT162b2 et l’infection par pénétration du vaccin ARNm-1273. Une infection diagnostiquée au hasard a été définie comme un test RT-qPCR positif effectué sans raison préalable de suspecter une infection et aucun symptôme compatible avec une infection respiratoire n’a été signalé. Cela signifie que le test RT-qPCR a été effectué dans le cadre d’une enquête (campagnes de tests randomisés), pour des tests de santé de routine, pour les exigences préalables au voyage ou au port d’entrée à l’arrivée au Qatar. Les lignes médianes des boîtes à moustaches indiquent les valeurs médianes de Ct, les limites de la boîte indiquent les interquartiles à 25 et 75 %, les moustaches indiquent les observations maximales et minimales à moins de 1,5 de l’intervalle interquartile.
surinfection infection
On suppose expérimentalement que la charge virale est directement proportionnelle à la taille des virus infectieux. Les estimations faites dans l’étude à partir de cette hypothèse ont révélé que l’infection percée chez les individus précédemment vaccinés ou infectés présentait une infection significativement plus faible par rapport à l’infection primaire chez les individus non vaccinés.
Les analyses, y compris les infections diagnostiquées au hasard et asymptomatiques, ont révélé que le niveau d’infection était le plus élevé dans les infections primaires, suivies par l’infection par pénétrant BNT162b2, l’infection par pénétrant à ARNm-1273 et l’infection séquentielle.
Plus précisément, les surinfections de BNT162b2, les surinfections d’ARNm-1273 et la réinfection étaient respectivement 0,41 fois, 0,11 fois et 0,06 fois plus infectieuses que les infections primaires.
Étudiez l’importance
L’étude démontre que les personnes immunisées contre le SRAS-CoV-2 à la suite d’une vaccination ou d’une infection antérieure sont plus susceptibles d’avoir une charge virale plus faible lors d’une infection/réinfection. De plus, comme la charge virale est directement liée à la quantité de virus infectieux ou cultivables, les résultats de l’étude suggèrent que le risque de transmission virale à partir d’individus vaccinés ou précédemment infectés est relativement inférieur à celui des sujets non vaccinés avec une infection primaire.
Dans l’ensemble, l’étude souligne que les vaccins COVID-19 sont efficaces pour réduire le taux de transmission interhumaine du virus, en plus de prévenir l’infection primaire par le SRAS-CoV-2.
*Remarque importante
medRxiv publie des rapports scientifiques primaires qui n’ont pas été évalués par des pairs et ne devraient donc pas être considérés comme concluants, orienter la pratique clinique/le comportement lié à la santé, ou être traités comme des informations établies