Séoul interdit les maisons de sous-sol « parasites » après la mort de la tempête

Séoul interdit les maisons de sous-sol « parasites » après la mort de la tempête

Une vue générale de la rivière Han inondée depuis une terrasse d’observation à Séoul, Corée du Sud, le 11 août 2022. REUTERS/Kim Hong Ji

Après qu’au moins quatre personnes se soient noyées dans des maisons en sous-sol lors de la pire tempête qui ait frappé Séoul depuis plus d’un siècle, la capitale sud-coréenne prévoit de supprimer progressivement ces logements qui symbolisent désormais l’inégalité croissante dans le film oscarisé « Parasite ».

Séoul envisage d’interdire la construction de maisons souterraines et semi-enterrées après coordination avec le gouvernement, selon un communiqué publié mercredi. Les propriétaires auront 10 à 20 ans pour retirer ces structures connues sous le nom de maisons « panjiha » des bâtiments existants.En 2020, environ 5%, soit 200 000 maisons de la ville, étaient des appartements en sous-sol ou en demi-sous-sol, selon le gouvernement de Séoul. Zone urbaine.

L’annonce est intervenue après que la pire tempête de pluie en 115 ans a déversé 525 mm (20,7 pouces) de pluie dans certaines parties de Séoul plus tôt cette semaine et tué au moins 11 personnes. Parmi eux, trois membres de la famille – une femme d’une quarantaine d’années, sa sœur et sa nièce adolescente – ont été retrouvés morts après avoir été piégés dans une maison semi-cave inondée à Silim Dong, près du quartier aisé de Gangnam. Le journal Donga Ilbo a indiqué qu’une autre femme dans la cinquantaine qui vivait dans une habitation similaire s’est également noyée.

Les personnages centraux du film en langue coréenne « Parasite », qui a remporté l’Oscar du meilleur film en 2020, sont décrits comme ceux qui vivent dans des maisons en sous-sol, luttant pour joindre les deux bouts, hors de vue et ignorés des riches.

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Les inégalités en Corée du Sud, quatrième économie d’Asie, se sont aggravées ces dernières années, en particulier après la pandémie de coronavirus. Un rapport publié par la Shinhan Bank en avril a montré que l’écart de revenu entre les 20 % des ménages les plus riches et le groupe le plus pauvre s’est creusé depuis 2019.

Jacinthe Poulin

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