L’investisseur français Bolloré évalue la vente d’Editis pour sécuriser l’acquisition de Lagardère

L’investisseur français Bolloré évalue la vente d’Editis pour sécuriser l’acquisition de Lagardère

Une femme passe devant les bannières du géant français des médias Vivendi au siège du conglomérat de divertissement à Telecom à Paris, France, le 12 août 2020. REUTERS/Charles plateau

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PARIS (Reuters) – Le milliardaire Vincent Bolloré, le plus grand investisseur de Vivendi, envisage de vendre l’unité d’édition du groupe Editis pour éviter les obstacles antitrust alors qu’il cherche à acquérir le groupe de médias français Lagardère (LAGA.PA).

L’accord Vivendi-Lagardère, en cours d’examen par les autorités antitrust de l’UE, créerait un nouveau géant de l’édition en réunissant les deux plus grands groupes d’édition français, Hachette de Lagardère et Editis de Vivendi.

Cette possibilité a suscité une vague de critiques de la part des éditeurs indépendants en France, dont le plus célèbre, Gallimard. Plusieurs auteurs français à succès ont également quitté Hachette.

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Selon le plan, Bolloré vendra toutes les actions Editis qu’il acquerra après l’opération, qui consistera en une distribution simultanée d’actions Editis aux actionnaires de Vivendi et à la cotation d’Editis à la bourse d’Euronext Paris, a-t-elle précisé.

Bolloré est l’actionnaire de contrôle de Vivendi avec une participation de 29 %. La holding de presse détient déjà 57% de Lagardère après une offre de rachat de la totalité des parts du groupe, qui abrite également de grands journaux comme le JDD et Paris Match. Vivendi s’est dit prêt à dépenser jusqu’à 2 milliards d’euros pour acquérir la totalité des actions de Lagardère.

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Mais les droits de vote de Vivendi dans Lagardère sont limités à 23% jusqu’à ce que la fusion soit approuvée par les autorités de la concurrence.

Vivendi a annoncé que son chiffre d’affaires au premier semestre s’élevait à 4,87 milliards d’euros, en hausse de 5,4% en base par rapport à la même période de l’année précédente. La croissance a été tirée par les activités internationales de son unité de télévision payante Canal Plus.

Il a déclaré que le bénéfice d’exploitation de base au cours de la période avait augmenté de 31,5% par rapport à l’année précédente pour atteindre 412 millions d’euros.

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(Reportage de Matthew Rosemin) Montage par David Evans et Paul Simao

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Jacinthe Poulin

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