Des juges français interrogent Carlos Ghosn à Beyrouth

Des juges français interrogent Carlos Ghosn à Beyrouth

Carlos Ghosn, ancien PDG de Nissan et Renault, lors d’une conférence de presse à l’Université Holy Spirit de Kaslik, Jounieh, Liban, 29 septembre 2020. Reuters / Mohamed Azakir

Les juges d’instruction français ont commencé lundi à interroger Carlos Ghosn, un ancien dirigeant automobile en fuite à Beyrouth, lors d’audiences qui devraient durer jusqu’au 4 juin.

L’ingénieur de l’Alliance automobile Renault-Nissan a été engagé dans plusieurs enquêtes depuis qu’il s’est enfui au Liban fin 2019 et a déclaré qu’il espérait être innocenté dans les affaires de faute financière portées contre lui.

Les allégations françaises concernent des fautes financières en France. La session de lundi a commencé à 10h00 heure locale (07h00 GMT) et se poursuit toujours.

L’équipe de défense de Ghosn a déclaré avoir identifié des irrégularités de procédure dans l’affaire française qui ont sapé les procédures judiciaires organisées par les autorités judiciaires libanaises.

Les avocats ont déclaré dans un communiqué que Ghosn – qui vivait et travaillait auparavant en France et détient la nationalité française, libanaise et brésilienne – sera entendu en tant que témoin et que la légalité de la procédure ne peut donc pas être contestée.

Selon le communiqué, l’équipe demandait «d’accorder à Ghosn le statut d ‘« accusé »car cela lui permettrait de contester les vices juridiques entourant l’affaire.

Ghosn, qui a nié avoir commis des actes répréhensibles dans toutes les affaires contre lui, était président à la fois de Nissan (7201.T) et de Mitsubishi (8058T) et directeur général de Renault (RENA.PA) lorsqu’il a été arrêté au Japon en 2018 pour des accusations liées à la perpétration de ses actes. crimes. Non-déclaration de son salaire et utilisation des fonds de l’entreprise à des fins personnelles.

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Il s’est enfui au Liban en décembre 2019, se cachant dans un sac à main, à bord d’un jet privé qui a décollé de l’aéroport japonais de Kansai, et y est resté depuis.

En France, Ghosn a eu un différend avec l’ancien employeur Renault au sujet des pensions de retraite et des indemnités de fin de service, selon lui, et les autorités fiscales ont examiné ses arrangements financiers.

Les juges français au Liban se posent des questions sur les événements que Ghosn a organisés au palais de Versailles, notamment si, dans un cas, il a sciemment utilisé les ressources de l’entreprise pour accueillir une fête à des fins privées.

Le parquet français étudie également les flux financiers entre Renault, sa filiale néerlandaise, et un concessionnaire automobile à Oman.

Ghosn a subi un revers la semaine dernière dans l’une de ses affaires judiciaires lorsqu’un tribunal néerlandais lui a ordonné de verser à Nissan et Mitsubishi 5 millions d’euros (6,1 millions de dollars) de salaires. Lire la suite

(1 USD = 0,8204 €)

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Jacinthe Poulin

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