Critique du film One Fine Morning – Lettre d’amour à Paris, film français de Léa Seydoux

Critique du film One Fine Morning – Lettre d’amour à Paris, film français de Léa Seydoux

La France vieillit, mais Paris ressemble toujours à un coup de grâce pour le printemps. Cela fait partie des leçons Bonjourle nouveau film lumineux de Mia Hansen-Løve, avec l’excellente Léa Seydoux dans le rôle de Sandra, traduit avec un sac à dos pratique et une coupe de cheveux Jean Seberg de haleta. Sa vie n’est pas facile, mais la ville qu’elle appelle sa maison est belle au point d’être parodique. Dans la lumière du soleil sans fin, les arbres chuchotent et les lacs de plaisance scintillent. Une virée au Musée de l’Orangerie ? Une glace au bord de la Seine ? mademoiselle oui!

Cependant, la capitale française est également dépourvue de tristesse. Dans un film tendrement intelligent, tout a un double rôle : triste et hilarant, lourd et léger.

La source d’une grande partie du chagrin d’amour est le père de Sandra, George (Pascal Gregory), un ancien professeur de philosophie, qui est maintenant aveugle. Les souvenirs sont tout ce qu’il lui reste de ce livre d’images de Paris. Mais pire encore, la mémoire elle-même échoue. Il est atteint du syndrome de Benson, un type de maladie d’Alzheimer qui altère la vue. Ainsi, dans un appartement encore plein de lumière et de livres, Sandra apporte quiche et conversation, et rend visite à sa jeune fille, dont le père est décédé il y a quelques années.

Avec des films comme Eden Et Adieu premier amourHansen-Løve avait réalisé un film éponyme avant de prendre le nom. Ici, elle extrait sa propre expérience en s’occupant de son père, Ole Hansen-Løve, après qu’il a été diagnostiqué avec le syndrome de Benson. Mais le film ne broie jamais vraiment, il est juste torturé parfois. L’air est autorisé dans le chagrin. processus précis.

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Sandra prend soin de son père avec amour. C’est aussi juste un appel à son attention au milieu de la pléthore de la famille élargie. Seydoux donne au personnage deux volets : un charisme stellaire et un pragmatisme robuste. C’est le genre de douceur que les gens doivent apprendre lorsqu’ils se retrouvent dans la situation de Sandra, pris en sandwich entre des enfants et des parents dépendants.

Pascal Gregory joue le père de Sandra, Georges, qui perd la vue à cause du syndrome de Benson

tout en essayant de vivre. Si Paris rêvant du film semble allégorique, il en va de même pour Clément (Melville Pobaud), l’ami platonique avec qui Sandra s’emmêle. Un « cosmochimiste » éblouissant est souvent stationné au pôle Nord, lui proposant carrément de lui montrer son spectromètre de masse. L’obstacle, bien sûr, c’est sa femme.

Que ferait un film français sans les hommes mariés ? Mais encore une fois, Hansen-Løve façonne la nouveauté du familier. Bonjour est un drame familial édifiant, animé par la subtile originalité de Seydoux. Les mêmes thèmes de changement, de perturbation et de mémoire sont également réfractés à travers une lentille plus large. Il y a des connotations insidieuses du contexte moderne : la fille de Sandra saute joyeusement en dehors de l’entraînement au tir à l’école ; le Vestes jaunes Il est convoqué lorsque la mère de Sandra, Françoise (Nicole Garcia), se joint à une manifestation anarchiste. (Le portrait d’Emmanuel Macron est malmené.) Les gens vieillissent, mais ici tout un mode de vie parisien bourgeois émerge sous la forme d’une jolie bulle, peut-être pas si éphémère.

On peut dire la même chose de l’école de cinéma européenne, à laquelle appartient Hansen Loew. Avec cette coiffure Seberg, Seydoux est un hommage ambulant à l’histoire du cinéma, avant même que Georges ne fasse un clin d’œil à la ligne de Jean-Luc Godard sur chaque histoire nécessitant un début, un milieu et une fin (mais pas nécessairement dans cet ordre). Appelez cela une coïncidence poétique que Godard décède en 2022, la même année Bonjour faire. Mais alors, le film incarne son propre message : que chaque fin est aussi un début, où que vous placiez le milieu.

★★★★ ☆

Dans les cinémas au Royaume-Uni à partir du 14 avril

Emmy Tailler

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