Bleus COVID-19 : Euro 2020 et l’impact économique

Bleus COVID-19 : Euro 2020 et l’impact économique

Lorsque le légendaire chanteur d’opéra Andrea Bocelli est monté sur scène au célèbre Stadio Olimpico de Rome vendredi dernier, le monde du football a poussé un soupir de soulagement. Le Championnat d’Europe de l’UEFA 2020 a officiellement débuté, bien qu’un an plus tard en raison de l’impact dévastateur du virus Covid-19 sur le monde.

En 2012, l’ancien président de l’UEFA et footballeur légendaire, Michel Platini, a annoncé que l’Euro 2020 serait le premier tournoi du genre ; Avec plusieurs villes hôtes au lieu d’un seul pays hôte. Il a ri à neuf et neuf ans, mais maintenant c’est une réalité. Les villes hôtes sont Rome, Bakou, Copenhague, Bucarest, Saint-Pétersbourg, Amsterdam, Séville, Munich, Glasgow, Budapest et Londres, qui accueillera la finale qui se jouera dans le magnifique stade de Wembley.

Il y a eu des appels et des critiques pour le tournoi, avec de nombreux défis de voyage et de logistique citant, et avec moins de fans dans les stades, l’impact économique se fera certainement sentir, bien que pas de manière positive.

Jetez un œil à ceux-ci en détail.

Une nouveauté, mais pas ce que nous avions en tête…

L’UEFA a décidé d’organiser des matches même sans les meilleures conditions, car elle estime qu’il serait bon pour ses pays d’avoir une expérience de tournoi de haute qualité avant la Coupe du monde de l’année prochaine qui se tiendra dans le pays riche en pétrole du Qatar. En temps normal, cela aurait été un point focal de revenus car la nouveauté surréaliste de jouer un tournoi sans hôte central récolterait l’excitation, mais Covid-19 a fait de ces rêves de simples désirs.

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Des stades de faible capacité, des règles de quarantaine strictes et des exigences de test pour les spectateurs avant de pouvoir regarder les matchs ont rendu cet Euro différent de ce à quoi nous sommes habitués.

Les secteurs du tourisme et de l’hôtellerie ont également connu un grand succès, car il n’y a pas assez de personnes et de fans pour en profiter.

Pas d’hôte central signifie revenu fractionné

Chaque pays hôte est impatient d’accueillir le tournoi car cela stimulera considérablement son économie. Selon une étude du Centre de droit et d’économie du sport (CDES) basé à Limoges et de l’agence KENEO, l’Euro 2016 a stimulé l’économie française d’environ 1,2 milliard d’euros (1,48 milliard de dollars). Alors que jouer dans plusieurs villes est connu depuis un certain temps, ce qui signifie toujours des revenus inférieurs, Covid-19 a rendu les choses encore plus difficiles.

L’hébergement en France avait un sens économique. Ils avaient déjà l’infrastructure pour héberger correctement les jeux, ce qui signifie qu’ils n’ont à dépenser que 200 millions d’euros pour les mises à niveau. Ceci, comparé au montant que j’ai gagné, avait beaucoup de sens économique.

L’étude a également montré que la personne moyenne passe environ huit jours en France, avec une dépense quotidienne moyenne de près de 154 euros. Il mentionne également que plus de 600 000 visiteurs ont résidé en France pendant cette période.

En l’absence d’hôte central, les villes hôtes tirent moins de revenus de l’hospitalité, même avec des foules plus faibles, ce qui les rend moins susceptibles de stimuler l’économie à grande échelle, comme la France en avait il y a 5 ans.

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Dépression épidémique

Pas un titre en équipe nationale, la pandémie des Bleus fait référence au calme et à la morosité associés à cette période. Il y a une faible énergie, de la peur et de l’effroi ainsi qu’un sentiment accru d’incertitude. Ces facteurs ont affecté le championnat à ce moment-là. Il existe des règles de quarantaine strictes à travers l’Europe, ce qui signifie que les fans peuvent ne pas être autorisés à regarder leurs équipes préférées en corps, comme cela aurait été possible sans pandémie.

Pour de nombreuses personnes, les voyages estivaux pendant le tournoi de football sont un grand attrait car ils leur permettent de découvrir de nouvelles cultures, de passer du temps avec leur famille et leurs amis ainsi que de regarder leur équipe en direct. Le Covid-19 a rendu tout cela presque impossible.

Derniers mots : tout n’est pas sombre pour l’UEFA

L’Euro 2021, en termes de revenus ne sera pas à la hauteur de ses pairs les plus récents, ce n’est pas que de mauvaises nouvelles pour l’UEFA, l’UEFA. Des villes comme Bakou, Bucarest, Budapest et d’autres villes européennes peu connues ont été renforcées en accueillant des tournois, car elles contribueront également au développement de leurs pays du point de vue des infrastructures.

L’obtention du droit d’accueillir un grand tournoi de football signifie qu’une infrastructure adéquate en termes d’accueil, de transport et même d’installations sportives doit être construite à partir de zéro ou modernisée. Ces investissements ne peuvent qu’aider au sens économique et sportif, comme en témoigne la Pologne, qui a co-organisé les Jeux en 2012 aux côtés de l’Ukraine.

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Avec 11 villes hôtes, l’UEFA peut prétendre aider ces villes et pays, longtemps après la fin du tournoi.

Jacinthe Poulin

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