Aucun projet de déplacer des sous-marins nucléaires en raison des craintes d’indépendance écossaise – Ministère de la Défense

Aucun projet de déplacer des sous-marins nucléaires en raison des craintes d’indépendance écossaise – Ministère de la Défense
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Le gouvernement a déclaré qu’il n’y avait « aucun plan » pour déclencher la dissuasion nucléaire britannique, à la suite de rapports faisant état de plans d’urgence secrets pour les sous-marins en cas d’indépendance de l’Écosse.

Les sous-marins nucléaires britanniques se trouvent dans les bases de la Royal Navy à Colport et Vaslan sur la côte ouest de l’Écosse, mais des « hauts responsables » ont déclaré au Financial Times que des plans secrets pourraient les voir déménager vers des bases navales aux États-Unis ou en France si l’Écosse votait oui lors d’un deuxième référendum. .

Le journal a également rapporté que le ministère de la Défense pourrait les maintenir au sein d’une Écosse indépendante en achetant un bail à long terme pour les deux bases navales, créant ainsi un nouveau territoire britannique d’outre-mer.

Cependant, un porte-parole du ministère de la Défense a nié qu’il y ait eu des plans pour déplacer les sous-marins.

Il n’est pas prévu de déplacer la dissuasion nucléaire de HM Clyde, qui contribue à la sécurité et à l’économie de l’Écosse et du Royaume-Uni.

Le porte-parole a déclaré : « Le Royaume-Uni est fermement déterminé à maintenir sa dissuasion nucléaire fiable et indépendante sur la base navale HM Clyde, qui existe pour dissuader les menaces les plus graves contre le Royaume-Uni et nos alliés de l’OTAN.

Le Financial Times a cité « plusieurs hauts fonctionnaires » qui ont été informés des plans concernant ce qui arriverait à la dissuasion nucléaire du Royaume-Uni si l’Écosse votait oui lors du deuxième référendum sur l’indépendance.

Selon le journal, l’option privilégiée est de déplacer la dissuasion nucléaire vers la base de la Royal Navy à Devonport à Plymouth.

L’établissement de bases navales alliées aux États-Unis et en France serait envisagé pour la flotte.

Une autre option qui serait à l’étude est la négociation d’un nouveau territoire britannique d’outre-mer décrit comme « Gibraltar nucléaire » en Écosse, le gouvernement britannique louant Vaslin et Colport au gouvernement écossais indépendant.

Le premier ministre Nicola Sturgeon s’adresse au Parlement écossais (Andrew Milligan/PA) / fil PA

Le gouvernement écossais de Nicola Sturgeon a été réélu lors des élections de mai, le premier ministre promettant un deuxième référendum sur l’indépendance.

Le Parti national écossais a conclu un accord de partage du pouvoir avec le Parti vert écossais en août, ce qui a placé le Parti vert au gouvernement pour la première fois au Royaume-Uni.

Jacinthe Poulin

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